C'est jamais facile quand ils partent...
Pooky c'était mon amour de rat, mon amoureux secret, celui qui arrive toujours le premier quand je l'appelais, celui qui pouvait passer des heures à léchouiller mes mains, mes joues, le roi du crognotage, le roi des câlins... il avait sa façon bien à lui de courir vers moi sur le canapé, je disais toujours qu'il dodelinait en remuant son popotin.
depuis le premier jour, Pooky c'était mon rat peluche, le plus proche de l'humain, tout le monde aimait Pooky, il était de ses rats qui réussissent à convaincre même les plus septiques, surtout les plus septique, avec ses yeux rouges ses poils blanc et frisotés, ses oreilles feuilles de choux... le Pook Pooky. La mascotte de l'appart.
il a toujours était le plus calme, le plus égal dans son caractère, pas d'adolescence compliqué, pas de sauts d'humeur. Et puis, fin 2011, il a pris un gros coup de vieux, coup de fatigue, début 2012 il m'a fait peur avec un gros saignement du nez, qui avait été mis sur le compte d'une hémophilie ou d'un AVC, il a été soigné, et il a tenu bon... mais j'étais pas sereine... et puis là des soucis de santé dans ma famille me poussent à m'absenter une semaine, laissant mes loups aux soins de mon hommes, et dans la foulée déménagement. et puis le 3 juillet, je me pose avec louloups enfin, sur le canap, je m'allonge profitant de leurs bisous, calinoux...
Pooky met du temps à venir, et trébuche... et là je panique, je le prend, le câline, je sais que quelque chose ne va pas... j'ai l'impression qu'il ne voit plus rien, est désorienté, comme perdu... je le pèse, perte de 42 grammes en un peu plus d'une semaine...
je fonce sur mon téléphone, appel le véto , pas dispo avant vendredi " ça doit être la chaleur". alors on donne de la blédine, du tarama, je caline...
il cherche à se cacher, à se mettre dans les coins du canap, de la cage...
et je me suis levée mercredi matin... et je savais avant même de voir la volière, quelque chose dans l'air disait que tu étais parti...
tu étais là, allongé dans ta paniette, un peu de sang son ton mini nez, les pattes bleues... tu étais encore tout chaud... tu es parti, et j'étais pas là...
mon dieu tu va tellement me manqué... mais tellement... ton frangin te cherche dans la cage, et squatte ta paniette, ce qu'il ne faisait jamais... aujourd'hui tout le monde te pleurs mon mini Pooky... tu laisse un grand vide dans mon coeur...
Je sais que tu seras bien entouré là haut, de Malow ton copain , et Anthrax... de tous ces rats qui sont partis trop tôt...
il doit y avoir des montagnes de compotes, de tarama, de jambon et de carottes là haut... mange pas trop mon gourmand...
et continue à dodeliner...